Dans la continuité de mon post de l’autre fois sur les svele, je vais cette fois te parler d’une autre spécialité, mais japonaise cette fois ci. La dernière fois, je t’avais parlé des okonomiyakis, ces crêpes salées que j’adore! Et bien cette fois, je vais te parler d’une pâtisserie: le dorayaki (どら焼き).

Qu’est ce que c’est que ce machin là, te demandes-tu? Encore une fois, en apparence, on dirait 2 mini pancakes collés l’un sur l’autre et fourré d’une pâte de haricot rouge au milieu.
Beurk tu dois te dire, des pancakes et des haricots rouge? C’est clair que même moi en me relisant, je ne me vends pas du rêve…
Allez, c’est parti pour la pseudo minute culinaire! Cette pâte d’haricots rouge (nommée azuki) qui ne te fait clairement pas saliver là tout de suite s’appelle anko (あんこ). Bouillis puis broyés, les haricots forment alors une pâte épaisse que l’on sucre ensuite. En fonction de la finesse du broyage, on peut trouver différentes consistances de pâte d’haricots rouge. C’est un mets typiquement asiatique que l’on retrouve en Chine, en Corée et bien sur ici au Japon. Ils font pas mal de choses ici, avec cette pâte d’haricots rouge.
Alors avant, personnellement, je n’étais pas forcément une grande fan, mais aujourd’hui…
Et bien aujourd’hui, je développe une passion pour l’anko tout comme pour le matcha (poudre très fine de thé vert moulu). J’adore!!
Je te jure que c’est délicieux, et qu’il ne faut pas voir cela comme des haricots rouges classiques que l’on mangerait en plat salé. Sinon, bah bien sur que non, ça ne donne absolument pas envie…
C’est une tuerie! Et clairement niveau bouffe, cela me manquera quand je quitterai vraiment le Japon (bah si, ça va bien arriver à un moment donné).
Alors le truc, c’est que ce que je croyais être des pancakes, n’en sont pas en réalité! Bordel de merde! Ça la fout mal sur un blog qui parle de crêpes et de ses dérivées… Bon bah je fais quoi maintenant? Allez, quitte à me faire huer, je vais tout de même aller jusqu’au bout de ce post. 🙂
Donc, je disais que je viens de découvrir que non, les 2 faces composant le dorayaki ne sont en réalité pas de véritables pancakes, et que la recette est dérivée en fait d’un gâteau portugais: le castella dont la consistance ressemble à celle d’un gâteau éponge, léger et moelleux (avec un intérieur bien jaune). D’ailleurs, il y a une autre spécialité japonaise qui s’appelle les « baby castella », c’est trop bon ça aussi!
Je t’avais dit que je te ferai voyager: Norvège, Japon et maintenant Portugal! Sans oublier qu’à l’heure actuelle, je rentre tout juste d’Hawaï. 🙂
L’autre jour (genre il y a 2 mois maintenant…), j’ai goûté un torayaki. La différence? Bah à part le d de dorayaki qui devient un t, c’est juste la couleur un peu tigré du faux pancake qui change… J’en ai aussi goûté un au matcha. Mais si, je t’en ai parlé plus haut, c’est du thé vert. Trop bon! J’te dis, je développe une passion pour le matcha et l’anko, je suis fan!!
Il y a un film japonais qui est sorti l’année dernière (je suis un peu cinéphile si tu ne le savais pas encore), et qui s’appelle « Les délices de Tokyo » de Naomi Kawase. Dans ce film, il y est justement question de dorayaki, mais pas que… Le sujet que le film traite au travers de cette pâtisserie est plus existentielle, et mérite à mon avis que l’on s’y attarde pour mieux comprendre le Japon d’avant mais aussi celui d’aujourd’hui.
Un film à voir si tu aimes le cinéma japonais. Film, qui est en fait une adaptation d’un roman de Durian Sukegawa.
Ouais, ouais, comme tu peux le voir, j’ai fait quelques recherches afin d’éviter d’écrire des conneries sur mon blog! 😉
Allez, file dans ta cuisine tester la recette!! (trouvée sur ce joli blog)
またね!! (à plus)