Où j’en étais l’autre fois… Ah oui, je quittais Kyoto! Pour aller où? Allez, je te laisse deviner. Oui c’est ça, back à Kasara Farm, gagné! bravo!!
Lundi 1er Mai, c’était après midi coloriage en compagnie des autres bénévoles avec qui j’étais à Kyoto. Pourquoi? Bah parce que j’étais en train de préparer ma pancarte pour le mercredi, jour où j’allais enfin tenter la grande aventure du hitchhiking (auto stop)! Eeeeeeeetttttt non!! Je vois bien que tes yeux sont grands écarquillés. No way!! « Elle a déjà voyagé en Nouvelle Zélande, et elle n’a encore jamais tenté l’auto-stop…Fucking unbelievable!!! » Et pourtant… Et bien mieux vaut tard que jamais non?! Au Japon, ce n’est pas encore une pratique très répandue, mais je croise de plus en plus de voyageurs qui en font, et au vu de ce qu’ils m’en ont raconté, je voulais tenter l’expérience moi aussi!! (enfin)
Merci à Xavier, qui m’a écrit en Kanji (écriture Japonaise) la ville de Yonago sur ma pancarte, et merci à Daniel et son “Stop thinking and just do it”! C’est ce que j’ai fait… Merci à tous les 2.
Au revoir Tomato guesthouse (là où j’étais bénévole), au revoir Kyoto guesthouse (là où je résidais), et au revoir Sho (mon adorable hôte), Xavier, Flavien, Daniel, Phillipe, Pawel et Carmel…. Euh non, à bientôt Carmel . Je lui ai parlé de Kasara Farm, tu devines la suite? Carmel est arrivée la veille de mon départ de Kyoto, soit le lundi.
Les dunes de sable de Tottori
En route pour Tottori (et non Totoro, on n’est pas dans l’animé de Miyazaki non plus!) le mardi suivant, où je voulais aller pour me rendre aux fameuses dunes de sable près de la mer. Et oui, il y a un endroit au Japon où l’on pourrait se croire dans le désert et y faire un tour à dos de chameaux… Dingue non? Non, non, je ne déconne pas pour les chameaux! Il y en a vraiment, et on peut vraiment se balader sur leur dos! C’est assez incroyable cet endroit en plus du musée de sable lui aussi célèbre!
Je suis bien heureuse d’être sortie hors des grandes villes et des sentiers battus en allant dans une partie du Japon dont on entend peu parler à vrai dire. Tottori et ses environs ont beaucoup à offrir culturellement parlant. Cela me plairait d’ y retourner pour découvrir davantage cet endroit.
Je ne suis restée qu’une nuit là bas. J’y ai d’ailleurs fait une jolie rencontre. Lukasz, un Polonais avec qui j’ai passé toute la soirée, et qui m’a dit de bien jolies choses à mon sujet. Je ne t’oublierai pas Lukasz!
Mon plan de base était simple! Je me suis rendue à Tottori pour aller voir les dunes de sable dans la matinée du mercredi, et tenter l’auto-stop de là bas en début d’après midi. Pour ma 1ère fois, j’ai décidé de me simplifier la tâche. Si l’auto-stop de Tottori ne fonctionnait pas, j’avais toujours la possibilité de prendre le train pour me rendre à Ebi Station (ma destination), et donc, bien arriver dans la journée à Kasara Farm, et non pas galérer (peut être) sur plusieurs jours si j’étais partie de Kyoto.
Simon, mon hôte, m’accueillait de nouveau les bras grands ouverts à Kasara Farm! Il y fait bon vivre là bas, je t’assure… L’endroit, entouré par la nature et par le mont Daisen ( le plus grand de la région du Chugoku au passage), est juste magnifique et si apaisant… Je me suis sentie si bien et si sereine là bas… C’est très drôle car il y a quelques années, la campagne, non merci, mais très peu pour moi! Et aujourd’hui… Comme quoi on change tous, et comme quelqu’un me l’a dit il y a peu, l’apaisement n’est pas toujours où on le croit… Et ces personnes qui y vivent… Ça a été dur quand je suis partie la 1ère fois, j’étais vraiment triste. Il émane une réelle gentillesse de chacune d’entre elles. Et là bas, tout le monde est le bienvenu. Il y a toujours du monde à venir. Je ne sais jamais qui sont ces gens, mais ils viennent et partent à leur guise, c’est très drôle. Ça donne des situations assez comiques je dois dire. Combien de fois avec Julien et Morgane (le couple de Français volontaire comme moi eux aussi), on était là dans la maison à faire nos trucs, quand tout à coup quelqu’un arrive (d’on ne sait où), va dans la cuisine (ou ailleurs), et fait sa vie… Normal quoi! Ou bien alors, on n’est là à se dire bonjour avec ces personnes, puis après, on se regarde avec Julien et Morgane un peu interloqués, et on se dit “Mais c’est qui…?”. Comique je te dis, vraiment comique!
Mais revenons au hitchhiking! Je me suis donc lancée… Je me suis postée près d’un konbini (commerce de proximité ouvert 24h/24h, il y en a partout ici, à chaque coin de rue pour être exacte! surtout dans les grandes villes), ma pancarte à la main et mon pouce levé. J’ai du attendre 20 minutes à peine avant de voir un gars me faire des signes de sa voiture et tourner en direction du parking. J’étais trop, mais alors trop contente!! I fucking did it!!
Mon chauffeur, Mako, a été super sympa… Il parlait un peu anglais, et moi un peu japonais, donc on a réussi à se comprendre, c’était cool. Il m’a emmené plus loin encore que je ne le souhaitais (je voulais me rendre à Yonago à la base), à Ebi station, là exactement où je devais me rendre pour que l’on vienne me récupérer ensuite. D’une c’était juste top, et de deux, ce que j’ai compris par la suite, c’est qu’àprès m’avoir déposée, il rentrait ensuite à Tottori… J’ai juste halluciné sans déconner!! Il s’avérait qu’il avait du temps libre devant lui… (c’était la golden week cette semaine là, la semaine fériée des Japonais). Et oui, ils sont comme ça les Japonais… Merci Mako san, merci infiniment! Je l’ai enfin fait! Expérience plus que réussie!
Me revoilà donc à Kasara Farm, où j’y ai retrouvé Julien et Morgane, eux aussi revenus 3 jours plus tôt… Leur helpx précédent ne se passant pas super bien, ils ont recontacté Simon pour savoir s’ils pouvaient revenir. L’effet Kasara family je suppose… J’étais ravie de les retrouver. J’y ai fait de nouvelles connaissances, Kei, un ami de Simon qui est venu vivre ici, Kenji, le frère de Simon (à croire qu’ils sont tous canons dans cette famille, c’est dingue!), et Jean Paul (je me demande bien ce qui pourrait te faire croire qu’il est Français…), lui aussi, un ami de Simon venu l’aider pour une dizaine de jours (et Mayennais au passage! Oui oui, il connait Rennes… Je viens de là bas).
Et bien sur, j’y ai retrouvé Chihiro, Yao, Shoji et Simon. Quelle joie d’être à nouveau ici…
Et je vais pouvoir à nouveau leur faire pleins de crêpes! Je m’y suis déjà mise d’ailleurs! Julien m’a lancé l’idée de compter le nombre de crêpes que j’ai fait depuis que je suis au Japon. Franchement, avec le marché de créateurs où j’en ai fait bien plus de 150, j’ai dû approximativement en faire plus de 300, en depuis 1 mois et demi… C’est pas mal non?
Let's do it!! Je me suis lancée le défi d'aller faire des crêpes un peu partout où je passerai durant mon voyage, et aussi dans les différents pays où j'irai. Fourth round: London!
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